dimanche 13 avril 2008

Country Road - part I



Dimanche 23 mars, 19h30 : Brian arrive à l'aéroport de San Francisco en provenance de Londres via New York. Retour à Stanford où nous faisons rapidement nos sacs, je goûte le fromage de chèvre que Brian a clandestinement caché dans ses caleçons lors du passage de la douane à New York, les vacances s'annoncent bien.



Environ 3000 miles en tout, le programme à l'air chargé, et en plus on doit rattrapper Julien, Stéphane et Jérôme d'une part qui visitent la Death Valley, et d'autre part Louis Marie, Antoine et Olivier qui crapahutent depuis 2 jours dans Zion National Park à Bryce le lendemain.

Lundi 23 mars, 5h00 : réveil douloureux pour Brian, Harry, Mathieu et moi même. Nous nous entassons tant bien que mal dans ma voiture, et c'est parti !! Première étape, une aire d'autoroute pour prendre un petit déjeuner chez Dennys, destination finale : Las Vegas ! 9h de route au total, autant dire qu'on s'est pas trop arrêtés pour admirer le paysage. Et c'est pas plus mal, parce que la US route 5 n'est pas franchement ce qu'on pourrait appeler une belle route de campagne. Deux fois 4 voies, tout droit sur 500 miles entre les champs plats et les feed lots (Des espèces de ranchs affreux et surpeuplés pour produire de la viande de boeuf en quantité industrielle). Le voyage se passe bien, et vers 15h nous arrivons à notre première destination : Las Vegas !

Après s'être arrêtés à un buffet dans un premier casino (comprendre : 7$ l'entrée, et open nourriture à l'intérieur) afin de reprendre des forces et perdre l'appétit pour 3 jours, nous commençons notre visite de l'unique attraction de Las Vegas : le Strip.

Cette immense avenue traversant Las Vegas du nord au sud regroupe en effet les plus prestigieux casinos (et aussi d'autres moins prestigieux), à savoir le Bellagio, MGM, Paris, Venezia, Caesar Palace, ... On commence la visite par le Paris, chauvinisme oblige.



D'extérieur, le Paris a une facade assez hétéroclite composée de morceaux de l'Opéra, du Louvre, du musée d'Orsay, avec une tour Eiffel échelle 1/3 plantée au milieu, à côté de laquelle on a rajouté un petit Arc de Triomphe. Si les facades extérieures reprennent assez fidèlement les détails des modèles parisiens, en revanche l'intérieur fait doucement sourire. Quelques ruelles pavées (c'est du plastique) tentent de reproduire l'ambiance parisienne ; les machines à sous et tables de jeux sont disposées sous des structures métalliques qui rappellent vraiment les entrées de métro, au milieu des joueurs se dressent divers magasins de luxe, cafés, dont les enseignes traduites à la va-vite ou américanisées sont assez marrantes. Mention spéciale pour "Les Artistes Steakhouse", la fameuse "Eiffel Tour", ou encore le "Journal des Ventes", comprendre l'endroit où on vend des journaux. La poursuite de la visite nous conduit au Bellagio, qui n'est rien qu'un étalage de paillettes d'assez mauvais goût, mais en même temps peu surprenant. La fontaine devant a cependant de quoi émerveiller.


Continuant notre petit bonhomme de chemin jusqu'au Venezia, où le Rialto conduit directement dans le Palais des Doges, nous pouvons admirer une reproduction de la Piazza San Marco qui surplombe des canaux dans lesquels il vous est possible de faire une promenade en gondole à moteur et à ceintures de sécurité, accompagné par la voix lancinante de chanteurs mexicains qui essaient tant bien que mal de chanter "O Sole Mio". Encore une fois, ca vaut le détour !

Et c'est pas tout, mais la soirée approche, et il nous faut trouver un hôtel pour passer la nuit. Nous trouvons une chambre au Sahara, 70$ la nuit, pour 2 personnes...mais à 7 dans la chambre, tout de suite c'est moins cher. Le défilé dans le hall avec duvets et matelas gonflables a sûrement dû en faire sourciller plus d'un, mais quelques minutes plus tard, nous revisitons le Strip de nuit, complètement transformé.




Une fois le soleil couché, Sin City se réveille : les néons et projecteurs illuminent le strip noir de monde, une foule de gens portant des T-shirts "girl in your bed in 20 minutes" essaient tant bien que mal de vous refiler les prospectus des spectacles pour adultes ; les gens entrent et sortent des casinos, les tables sont remplies de joueurs plus ou moins chanceux. La soirée se passe, ma foi plutôt bien, jusqu'à l'événement phare de la nuit : j'ai gagné 5$ aux machines à sous. La caissière m'a regardé bizarrement quand je suis venu réclamer mes gains, mais c'est déjà ça. On n'a pas le temps d'en voir beaucoup plus, il faut se lever tôt demain pour partir vers Bryce.



1 commentaire:

Louis-Marie Jacquelin a dit…

Clubber...
ceci dit, bien vu, la carte Google Map! Mais il faut dézoomer à l'échelle des Etats Unis en entier, pour vraiment se rendre compte de la taille, je pense. Pour vraiment se rendre compte que ce Springtrip, c'était un truc de tarés!